Des milliers de Libanais ont participé à des manifestations dimanche, avançant vers les abords des villages encore sous occupation sioniste dans les régions Est et Centre du sud du Liban, selon un responsable local.
Les manifestations, dans une nouvelle tentative de demander le retrait sioniste du territoire libanais, ont eu lieu notamment près de huit villages frontaliers, dont Aitaroun, Blida, Mays El Jabal, Houla, Markaba, Adaisseh, Kafr Kila et Rab al-Thalatheen.
Le maire de Kafr Kila, Hassan Sheet, a déclaré que les marches visaient à faire pression sur les autorités – y compris l’armée libanaise, la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (Finul) et le comité de cinq membres supervisant le cessez-le-feu – pour qu’elles prennent des mesures décisives en vue du retrait des sionistes du territoire libanais occupé.
Les tensions ont augmenté lorsque les forces de l’occupation ont répondu aux manifestations par des tirs de sommation et des drones.
Selon l’Agence nationale de presse libanaise, un drone sioniste a largué des grenades assourdissantes et tiré des coups de semonce sur les habitants du village de Yaroun.
Les manifestations ont eu lieu alors que les Libanais étaient frustrés par le non-respect par l’occupant sioniste du délai de retrait prévu dans un accord de cessez-le-feu.
L’accord, entré en vigueur le 27 novembre dernier, stipulait que les forces sionistes devraient se retirer du territoire libanais dans les 60 jours, permettant à l’armée libanaise de reprendre le contrôle de la région frontalière et d’appliquer une interdiction de présence armée au sud du fleuve Litani.
RI