La 13ᵉ édition du Festival culturel national du théâtre pour enfants s’est ouverte lundi à la Maison de la culture Ali Souaihi, à Khenchela. Huit troupes venues des quatre coins du pays s’affrontent jusqu’au 27 juin pour tenter de remporter le prestigieux prix de la « Boucle d’or ».
Par Rihab Taleb
La cérémonie d’ouverture a été présidée par M. Abderrezak Baba, représentant du ministre de la Culture et des Arts, en présence du wali de Khenchela, M. Salim Harizi, ainsi que du directeur local de la culture et des arts.
Dans une allocution prononcée au nom du ministre, M. Baba a mis en avant la vocation éducative de ce festival, appelant les artistes présents à unir leurs efforts pour contribuer activement à la promotion du théâtre destiné à la jeunesse. Il a souligné que le théâtre pour enfants est un outil essentiel pour l’éveil civique et culturel des nouvelles générations. Le ministère, a-t-il rappelé, demeure engagé à soutenir toute initiative culturelle qui stimule l’imaginaire des jeunes, nourrit leur sens artistique et développe, dès le plus jeune âge, l’amour de la scène.
Placée sous le slogan « Créativité des enfants pour une mémoire éternelle », cette édition offre une riche programmation. Le commissaire du festival, Tarek Acheba, a précisé que huit troupes théâtrales sont en compétition pour décrocher le trophée, sous l’évaluation d’un jury composé d’artistes et d’universitaires spécialisés dans le théâtre.
Parmi les spectacles en lice figurent :
- Les Noces d’Ouchen par l’association Triangle de Guelma,
- La Mélodie de l’espoir par l’association culturelle Tighri Oumezgoun de Tizi Ouzou,
- Yensa par l’association Khawatir de Chlef,
- Le Royaume des loisirs par le Théâtre régional d’Adrar,
- Teldjoun par le Théâtre national algérien,
- Esmeralda par le Théâtre régional de Constantine,
- Le Beau Monde par le Théâtre régional de Souk Ahras,
- L’Ami fidèle par l’association Taghart pour la culture de Tlemcen.
Au-delà de la compétition, le festival accorde également une place à l’écriture dramatique, à travers le prix Abdelhak Rafik Berehi, en hommage à l’ancien ministre de l’Enseignement supérieur. Ce prix récompensera le meilleur texte théâtral rédigé par un étudiant universitaire. Vingt étudiants prennent part à cette initiative dans le cadre de la convention Théâtre à l’université, et le lauréat sera dévoilé lors de la cérémonie de clôture.
L’un des temps forts de l’événement a été sans conteste la pièce d’ouverture, Le Tribunal de ma forêt, interprétée avec émotion et talent par des enfants porteurs de trisomie. Une prestation saluée pour sa portée symbolique et sa grande sensibilité.
En parallèle, la place Abbas Laghour, au centre-ville de Khenchela, s’est transformée en un espace de fête, d’animation et de découverte, grâce à l’implication de nombreuses associations locales. Jeux, ateliers et activités ludiques ont permis aux enfants de vivre des moments de joie, de partage et de créativité.
R.T