L’entreprise chinoise “China Petroleum Engineering & Construction Corporation” (CPECC) a exprimé sa volonté d’investir en Algérie dans le domaine des énergies propres, selon les dires de son vice-président, He Hong San, en visite en Algérie.
Par Mohamed Zahar
- He Hong San, qui a été reçu, mardi, par le secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Energie, chargé des énergies renouvelables, Noureddine Yassaâ, a fait part de la volonté de l’entreprise chinoise de lancer des projets dans le domaine de la production de l’hydrogène vert, indique un communiqué du ministère.
Lors de cette rencontre, qui s’est déroulée au siège du ministère, les deux parties ont examiné les possibilités de partenariats entre l’entreprise CPECC et des opérateurs algériens dans les domaines des énergies renouvelables, de la production et du transport de l’électricité, entre autres secteurs.
Les deux parties ont mis l’accent sur l’importance des énergies renouvelables et sur la nécessité de consentir des investissements en vue de développer l’économie algérienne.
Le renforcement des capacités de l’Algérie dans le domaine des énergies renouvelables a justement été abordé lors de cet échange, le vice-président de CPECC exprimant l’intérêt particulier que porte l’entreprise chinoise au marché algérien.
Hong San a également évoqué “la disponibilité de la société chinoise à mettre à profit sa grande expérience pour la mise en œuvre des projets énergétiques suivant les normes internationales”, poursuit le communiqué.
Il a précisé, en outre, qu’en plus de l’investissement dans le domaine de la production de l’hydrogène vert, l’entreprise CPECC envisageait d’assurer un transfert de technologies au profit de ses partenaires algériens.
Plus généralement, l’Algérie qui recèle un grand potentiel en matière d’énergies renouvelables entend tirer le meilleur parti de cette richesse. Un programme visant à installer une puissance d’origine renouvelable de l’ordre de 22 000 MW à l’horizon 2030 a été mis au point par les autorités algériennes qui visent, à terme, à exporter une partie de l’énergie qui sera produite.
Selon le ministère de l’Energie, l’autre priorité fixée par l’Algérie concerne des économies d’énergie pour de nombreux secteurs (bâtiment et éclairage public, transport, industrie, etc.) en s’appuyant sur les énergies propres ou encore l’isolation thermique des immeubles.
Ce programme d’efficacité énergétique permettra, par ailleurs, de réduire les émissions de CO2 de 193 millions de tonnes, selon la même source.
M.Z
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