L’engagement de l’État algérien en faveur de la transition numérique et de la promotion de projets innovants et de start-up a été mis en avant lors de la 9e Conférence mondiale des jeunes parlementaires, qui s’est tenue à Hanoï, au Vietnam, du 15 au 17 septembre, indique le Conseil de la nation dans un communiqué.
Par Wahiba Blidi
Les membres de la délégation algérienne représentant les deux chambres du Parlement ont mis en exergue les efforts déployés par l’Algérie pour concrétiser la transition numérique, moderniser les institutions de l’État et stimuler la croissance économique grâce aux technologies de l’information et de la communication, indique la même source. Pour atteindre ces objectifs, plusieurs étapes méthodologiques ont été entreprises, notamment le lancement de projets clés, notamment la “stratégie nationale de numérisation à l’horizon 2034 et son plan quinquennal 2024-2029”, ainsi que l’élaboration d’un projet de loi sur la numérisation, qui servira de référence juridique pour encadrer ce domaine. Cette démarche a également impliqué la mise en place de la gestion électronique à travers la création de portails et de plateformes électroniques au sein des administrations publiques, ainsi que la mise en œuvre de la plateforme numérique de l’investisseur en octobre 2022, élevée au rang de priorité nationale cette année pour renforcer le secteur économique. Lors de la session consacrée à l’innovation et aux start-up, les membres de la délégation parlementaire algérienne ont souligné que le développement des start-up est une priorité stratégique pour l’État algérien, en raison de leur rôle essentiel dans l’augmentation de la capacité de production, la promotion de la compétitivité et l’expansion des exportations hors hydrocarbures. Ils ont également mis en avant les réformes approfondies du climat des affaires mises en œuvre par le gouvernement, notamment la création du ministère de l’Économie de la connaissance et des Start-up en 2020. Cette initiative a permis de lancer plus de 5.000 start-up et projets innovants en Algérie en trois ans, et le nombre d’incubateurs est passé de 15 en 2020 à plus de 100, dont 50 % sont situés dans les universités et les écoles supérieures. Notons, par ailleurs, que cette conférence a réuni près de 300 jeunes parlementaires de près de 70 États pour discuter du rôle des jeunes dans la réalisation des objectifs de développement durable à travers la transformation numérique et l’innovation. Dans le communiqué final de la conférence, les jeunes députés ont exprimé leur préoccupation quant à la lenteur de la mise en œuvre des objectifs de développement durable, notamment en ce qui concerne l’éducation, l’égalité des sexes, le travail décent, la croissance économique, le changement climatique, la paix, la justice et les institutions solides et efficaces. Ils ont souligné que seulement 12 % des ODD (Objectifs de développement durable) ont été correctement mis en œuvre, alors qu’il ne reste que sept ans pour atteindre les objectifs fixés (2015-2030).
W.B