29/10/ 2023.

Le Président de la République à Djelfa

 

Pour respecter la sacralité des engagements

 

 

La wilaya de Djelfa progresse à un rythme accéléré vers un décollage économique majeur grâce à la mise en œuvre de projets stratégiques. En mai dernier, le Président Tebboune a annoncé un programme de développement complémentaire pour cette wilaya, principalement axé sur l’agro-pastoralisme.

Les projets de lignes ferroviaires reliant Djelfa aux autres régions du pays sont au cœur de ce programme visant un développement global de la région. Djelfa, située près de dix autres wilayas, dispose d’un réseau ferroviaire de 321 km, entièrement réalisé par des compétences nationales. Cela s’inscrit dans une vision de développement durable, faisant de Djelfa un élément clé dans l’essor économique et social du pays. Trois lignes ferroviaires ont été construites à Djelfa, dont une reliant les wilayas de Tissemsilt et M’Sila sur une distance de 290 km, passant par quatre communes de Djelfa et comportant trois gares ferroviaires entrées en service en décembre dernier. Deux autres lignes ferroviaires, Djelfa-Boughezoul (Médéa) sur 140 km et Djelfa-Laghouat sur 110 km, sont également achevées, en attente de leur mise en exploitation après l’achèvement d’une gare ferroviaire intermédiaire conforme aux normes internationales. Parallèlement, Djelfa a récemment bénéficié de projets stratégiques liés à la sécurité alimentaire, dont la construction d’installations de stockage des céréales d’une capacité totale de 1,4 million de quintaux. Ces projets, intégrés dans la politique de l’État visant à assurer la sécurité alimentaire, seront implantés le long des routes nationales, notamment la RN1, et des lignes ferroviaires. Dans le domaine de l’enseignement supérieur, l’université “Ziane Achour” de Djelfa a amélioré son offre de formation en introduisant de nouvelles spécialités telles que l’électrotechnique, le génie mécanique, le génie des procédés, les sciences agricoles et le génie civil, en réponse aux besoins du marché du travail. De plus, une annexe de la faculté de médecine de l’université d’Alger 1 et une spécialité en sciences vétérinaires ont été ouvertes, offrant des opportunités éducatives plus vastes aux étudiants de la région. Le secteur de la santé à Djelfa a été renforcé par la réalisation d’un Centre anti-cancer (CAC), un projet réclamé ardemment par la population locale. Ce CAC, d’une capacité de 120 lits, équipé de trois accélérateurs pour traiter environ 150 patients atteints de différents types de cancer, a été réalisé sur un terrain de près de cinq hectares pour un coût de plus de 6,18 milliards de DA, conformément aux engagements du Président Tebboune. Ces initiatives témoignent de l’engagement de l’État envers le développement socio-économique durable de la wilaya de Djelfa.

 

Entre Nous

 

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Edito

France 24 et le  chant du coq

 

 

Comme à son habitude, France 24, la chaîne de télévision relevant du groupe public France médias monde, qui supervise l’audiovisuel extérieur de la France et de la chaîne publique TV5, revient avec son lot, ou plutôt son ballot, d’inepties. En évoquant les feux de forêt qui ont touché ces derniers jours notre pays,  elle a  axé son reportage  sur la Kabylie. Pourtant tout le monde sait que ces feux ont touchés 17 wilayas. France 24  veut mettre le «  feu » à notre pays.  Ridicule ! Ce genre de procédés ne fonctionne plus.  Mais France 24 l’ignore et ne voit que ce que ses commanditaires lui ordonnent de voir. En mauvais élèves, ni France 24 ni les marionnettistes qui sont derrière ces jeux obscènes n’ont compris que ces exhibitions relevant d’un âge révolu ne font plus effet sur les Algériens qui l’ont prouvé à maintes reprises de par leur solidarité. Côte à côte, agents de la Protection civile, habitants des régions touchées par le feu et ceux venus d’autres wilayas du pays, militaires de l’Armée nationale populaire, gendarmes, agents de la Protection des forêts se sont battus sans relâche pour venir à bout, en 48 heures, des incendies qui ont touché le pays. Même dans la mort, ils sont restés unis jusqu’à ce que le feu soit vaincu (alors que dans d’autres pays du pourtour méditerranéen, les incendies ont duré plusieurs jours et par endroits persistent même jusqu’à aujourd’hui).  Cette leçon, agents d’exécution et commanditaires à France 24 auraient dû l’apprendre après les incendies de 2021 ainsi que lors des autres campagnes fomentées dans les laboratoires néocolonialistes français .  En Algérie le peuple n’est plus dupe depuis longtemps. Il a compris que certains nostalgiques en France continuent de s’exhiber en jouant leur musique sur un fil trop érodé. Ni le MAK, un mouvement rejeté par tous les Algériens pour s’être, entre autres,  accoquiné avec  les ennemis de l’Algérie et en particulier les sionistes, ni aucune autre entité, ne pourront dessouder l’union des Algériens. Les scénaristes néocolonialistes de la politique du Quai d’Orsay devraient d’abord apprendre à la France à balayer  devant sa porte. Ce ne sont pourtant pas les problèmes qui manquent en France en ce moment. Et cela nous a rappelé une anecdote qui se raconte un  peu partout dans le monde. «  Vous savez pourquoi la France a choisi le coq comme emblème national ? Parce que c’est le seul animal qui chante quand il a les pattes dans la m…de. »

Entre Nous

 

 

 

 

 

 

 

Samedi 24 juin 2023

Les Africains ont compris

 

Vendredi dernier s’est terminé à Paris le sommet sur le climat qui avait accueilli une quarantaine de pays notamment africains. La réunion que les initiateurs voulaient certainement grandiose était baptisée « Sommet pour un nouveau pacte financier mondial ». Mais au final, elle s’est avérée un flop, un fiasco… parce que ce que les Africains ont fini par comprendre que les gouvernants des pays riches se moquaient encore d’eux.

Les médias occidentaux, en faisant semblant d’évaluer ce sommet, avaient parlé  « d’avancées timides »   et de « petits pas ». Alors que n’importe quel observateur, pour peu qu’il fasse montre d’un soupçon d’objectivité,  y aurait vu un grand pas vers la grande rupture entre l’Europe et l’Afrique.

Les Africains ont compris qu’il n’y avait aucun avenir avec l’Europe et encore moins avec la France. Et ils l’ont clairement fait savoir lors de ce Sommet.

Le Président du Kenya, M. William Ruto, a été parmi ceux qui ont sonné le glas d’un Occident rattrapé par ses mensonges , ses entourloupettes et ses promesses non tenues. Il a  dit qu’au lieu d’être aidé,  son pays voudrait participer à l’effort de la lutte contre le climat. Et de rappeler que cet ersatz d’aide visait en réalité  à maintenir le continent africain dans le statut de l’éternel assisté. Et de rappeler aussi que ces aides sont, de toutes les manières,  données au compte-goutte. Et que le fait que cette aide transite par le FMI induit des situations ankylosantes pour le pays aidés.  Il cite comme  exemple,  son pays, le Kenya, qui débourse chaque année 10 milliards de dollars pour payer les intérêts  des aides qui lui avaient été  octroyées. A y voir de près, ce genre de réunions  entre pays riches et pays pauvres, prennent souvent les allures de réunions caritatives. Sauf que là la charité est rentabilisée par les donateurs.  En fait, ils ne donnent pas, ils placent leur argent dans des pays qui se retrouvent paralysés sur le long terme avec pour unique souci économique le remboursement d’une dette qui ne cesse de grossir.

Les dirigeants africains ont été nombreux à rappeler que leurs pays recevaient des clopinettes en guise d’aide alors que l’Ukraine a été inondée de milliards de dollars pour entretenir  un conflit dont la planète et l’humanité auraient pu se passer. Cette générosité de l’occident dans la manière d’attiser les feux de la guerre en dit long sur ses véritables intentions et ses  priorités. Il en dit long également sur ses promesses de générosité à l’égard d’un  continent qu’il avait  pillé durant des siècles.

Il y a quelques jours, l’Europe a proposé  à la Tunisie près d’un milliard d’euros pour empêcher les migrants clandestins de se rendre chez eux. Alors que la sagesse aurait voulu que cette Europe si magnanime  aide les économies de l’Afrique à s’en sortir,  ce qui offrirait aux jeunes Africains l’opportunité de  vouloir rester chez eux  où ils trouveraient enfin,  les conditions d’une vie décente.

Apparemment, les Européens ne connaissent pas l’histoire du pêcheur qui a appris la technique de la pêche à un mendiant. Oh ! Si ! Ils la connaissent ! Mais ils préfèrent avoir en face d’eux des pays étouffés par le sous-développement pour pouvoir s’emparer plus facilement des richesses de leurs sols et sous-sols  et de leur fourguer en contrepartie, et  au prix fort, des céréales OGM et des médicaments  de  qualité douteuse. Les Africains ont compris aussi que les Européens sont en train de dépenser des sommes colossales en faveur de l’Ukraine pour que ce type d’échange entre le Nord et le Sud ne change pas. Ou,  si vous voulez, pour que les pays africains demeurent sous-développés.

Entre Nous

 

 

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14 mai 2023

Le parlement européen nous dénigre ? Nous sommes donc sur la bonne voie !

 

Le « parlement européen » vient de demander à notre pays d’aligner ses « lois limitant la liberté d’expression sur les normes internationales en matière de droits humains ». Ils sont sérieux ces parlementaires ? Ils n’auraient pas forcé, par hasard, sur le cannabis de leur ami du Makhzen ?

D’abord nous voudrions bien savoir qui a fixé ces « normes internationales » et qu’est-ce  qui les autorise à vouloir nous les imposer ?  Au cas où ils l’auraient oublié,  nous sommes un pays souverain depuis 1962 et nous n’avons aucun compte à leur rendre. Ensuite, ils doivent savoir  qu’en termes de liberté d’expression ou de liberté tout court, nous ne pouvons pas avoir les mêmes valeurs ni la même vision pour un tas de raisons. Pour ne pas trop bavarder, on se contentera d’une seule : notre pays a arraché sa liberté au prix du sacrifice suprême de millions de ses hommes et de ses femmes. Ce qui n’est pas le cas de ces parlementaires qui ne doivent leur liberté qu’à l’intervention des Etats-Unis et à la puissante Armée Rouge de l’Union Soviétique. Dans leur gratitude, ils ont « oublié » l’aide de l’Union soviétique,  cela ne nous regarde pas. Ils sont libres d’avoir une reconnaissance sélective mais c’est toujours bon à savoir quand il s’agit d’évaluer la moralité d’un donneur de leçons. « Liberté d’expression et normes internationales en matière de droits humains », qu’ils ont dit, n’est-ce pas ? Et cela bien sûr englobe l’accusation d’antisémitisme qu’ils servent à tous ceux qui condamnent les crimes sionistes à Ghaza, au Liban ou en Syrie. Ces parlementaires n’ont pas jugé utile de s’exprimer sur la purge opérée par les Chaines française France 24 et la Chaine allemande Deutsche Welle qui ont licencié, ces dernières années, tous les journalistes qu’ils soupçonnaient d’avoir de la sympathie pour la cause palestinienne.(voir notre article en page 7). Leurs litanies au sujet de la liberté de la presse nous font rire. Que vaut la liberté de leur presse à eux ? Pourquoi ne se sont-ils jamais offusqués du fait que les médias les plus influents de leur Continent soient entre les mains d’une dizaine de milliardaires ?  Et partant,  les lignes éditoriales de ces médias fluctuent au gré des intérêts de ces oligarques et de ceux des autorités auxquelles ceux-ci doivent obéir s’ils ne veulent pas voir leurs  business respectifs péricliter. Cela nous l’avons vu clairement lors de  la pandémie de Coronavirus. Un microbiologiste a découvert que l’hydroxychloroquine pouvait combattre le virus du Covid-19. Mais au lieu de porter aux nues ce sauveur, les grands médias l’ont diabolisé et ont tout fait pour les discréditer, lui et son remède très bon marché.  En vérité, ce sont les patrons de ces médias qui ne voulaient pas voir un intrus saborder le business juteux des copains des laboratoires pharmaceutiques.  Le remède de ce professeur a été utilisé par les pays africains, y compris le nôtre, dès l’apparition des premiers cas de contamination. Le résultat est que ces pays africains ont eu  beaucoup moins de morts que les pays d’Europe. Ces parlementaires qui aujourd’hui nous donnent des leçons de morale et de liberté d’expression,  ont par ailleurs autorisé l’achat par leurs pays respectifs de vaccins dont les fabricants avaient dégagé toute responsabilité quant à leurs éventuels effets secondaires. Les vaccinés, qui ont subi des complications, n’ont  pas eu accès aux médias pour s’exprimer. C’est à travers les réseaux sociaux qu’ils ont hurlé leur douleur. A ce jour, les médias européens n’ont pas encore les coudées franches pour dénoncer des laboratoires pharmaceutiques pour qui les vies humaines n’ont été en fin de compte que des parts de marché sur un camembert.

Nous avons eu aussi un aperçu de la liberté d’expression des médias européens à travers les tables rondes et autres débats autour de ce qu’ils appellent « l’invasion de l’Ukraine par la Russie ». Tous les participants aux débats sont tenus de condamner la Russie et son Chef d’Etat. Quand un invité tente d’expliquer que c’est l’OTAN qui a provoqué la Russie en ne respectant pas les accords signés avec elle et en installant des missiles toujours de plus en plus proches de ses frontières, il est interrompu et il lui est demandé avec agressivité et irritation, comme s’il se trouvait dans un poste de police : «  Mais qui est l’agresseur ? Qui a envahi l’Ukraine ? » Incroyable ! On ne va pas nous faire croire que les journalistes choisis pour mener ces débats ne connaissent pas leur métier ?  La vérité est qu’ils ont reçu des consignes pour désigner le méchant et le gentil. Et il faut que les populations, auxquelles ces débats sont destinés, intériorisent la mauvaise foi de ces médias et la convertissent en intimes convictions. Dans l’espoir qu’elles pardonnent à leurs dirigeants l’impasse dans laquelle ils ont engagé les économies de leur Continent en prenant des décisions irréfléchies contre un ennemi dont ils avaient sous-estimé la puissance. Et pendant ce temps, le « Parlement européen » ne parle pas, occupé qu’il est avec sa passion favorite : chercher un bon prétexte pour dénigrer et tenter de déstabiliser notre pays engagé sur la bonne voie du redressement économique et socio-culturel.

 

Le 12 mars dernier, Josep Borrell, Haut représentant de l’Union européenne est venu en Algérie pour demander au Président Tebboune de “se joindre à l’effort d’arrêter la guerre insensée en Ukraine”. On sollicite l’aide de notre pays dont la sagesse et la parole donnée ne souffrent d’aucune contestation et deux mois plus tard on lui donne des leçons de bonne conduite ! C’est cette duplicité dans le langage et les actes qui fait de l’UE aujourd’hui un interlocuteur peu fiable et peu crédible. Voire pas recommandable du tout.

 

 

Nasser Mouzaoui

 

 

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Jeudi 11 mai 2023

 

Le 5 juillet prochain…

 

 

Le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, M.Mohamed Abdelhafid Henni, a annoncé l’inauguration, le 5 juillet prochain, d’une Banque nationale de gènes. Ce nouvel acquis contribuera à mener notre pays vers l’autosuffisance et la sécurité  alimentaires sans lesquelles un pays indépendant n’est pas vraiment… indépendant. Auparavant, en août dernier, c’est la banque de semences qui a vu le jour. Et (toujours) auparavant, ce sont des centaines de milliers d’hectares de terres agricoles inutilisées ou sur le point d’être livrées au béton, qui avaient été récupérées par l’Etat. Des statistiques fiables  (grâce à la numérisation que l’on n’affectionnait pas particulièrement dans un passé pas très lointain) ont donné un aperçu des causes du marasme de notre agriculture. Sur les 43,98 millions d’hectares de surface agricole que compte notre pays, 8,59 millions seulement sont utilisés ! Et l’on s’étonne que notre pays importe du blé ? Oh ! pardon….ce n’est pas notre pays qui importe du blé mais les individus qui sont censés le gérer et le servir. Des individus qui doivent être bien minuscules dans leurs beaux costumes pour n’ avoir pas rougi du ridicule dont ils se sont couverts aux yeux du monde entier pour avoir permis qu’un pays microscopique  (La Lituanie : 65.300Km²) vende du blé à un continent (notre pays : plus de 2.300 000 Km²). Devant l’absence d’amour-propre de ces  « importateurs », les exportateurs lituaniens n’ont pas hésité à nous  fourguer en décembre 2020,  30.000 tonnes de blé impropre à la consommation. Enhardis par la petitesse, l’étroitesse d’esprit et  l’incommensurable égoïsme de ceux qui « géraient » notre pays, d’autres importateurs  nous ont envoyé en juin 2021, des cadavres de sangliers dans des cargaisons de blé en provenance de France. On nous a pourtant assuré que ce pays a toujours été pointilleux sur les normes d’hygiène. Quand il s’agit de nourrir sa propre population bien sûr.

L’insulte et le mépris qu’on nous a infligés se passent de commentaire. Entre nous, c’est ce que mérite celui qui ne produit pas sa propre nourriture. Sa propre survie. «Celui qui détient ta farine détient ta dignité !» énonce un proverbe africain.

Le Président de la République a déclaré récemment que nous étions très petits par rapport à notre pays qui, lui, est très grand.  C’est la Sagesse même. Nous avons besoin de grandir. Le 5 juillet prochain, nous aurons fait un grand pas vers l’autosuffisance alimentaire. Nous aurons fait aussi un grand pas pour être plus indépendants. Et nous commencerons à grandir un peu et à mériter le respect de nos Martyrs qui nous ont légué un riche et grand pays dont, hélas ! nous ne nous sommes pas montrés dignes.

 

N.M

 

 

Dimanche  28 février 2021

Quand la drogue devient… halal !

On entend souvent sur les réseaux sociaux des gens affirmer que nombre de pays qui n’ont pas nos richesses se portent mieux que nous et parmi ces pays ils citent toute honte bue et  avec insistance notre voisin de l’Ouest.   Dans ce  pays, il y a le gaz de ville dans tous les foyers ? Les gens mangent à leur faim ? Les femmes et les enfants sont-ils respectés comme  le sont chez nous nos femmes et nos enfants ? Dans ce pays, il y a des distributions de logements sociaux  dans les grandes villes et  dans les campagnes ? L’école est-elle gratuite ? Les hôpitaux sont-ils gratuits ? A toutes ces questions,   ils n’ont pas de réponse. Ils répliquent toutefois que les ressortissante de ce pays quand ils veulent voyager ont droit à plus de devises que les citoyens algériens.  Alors une question se pose : qui sont ces sujets qui ont les moyens de s’offrir des billets d’avion tant les difficultés qu’endurent nos frères marocains sont si dures et si horribles ?

Au lieu des logements sociaux et de l’enseignement et des soins gratuits,  au Maroc on vient d’avoir une idée lumineuse….Disons plutôt… fumante pour nous approcher du sujet que nous voulons évoquer. Depuis jeudi les législateurs marocains sont en train de fignoler un texte de loi qui rendrait légale l’usage du cannabis. Officiellement «  à des fins thérapeutiques ».  La belle hypocrisie…. Le Cannabis devenu halal, nos frères de l’ouest peuvent désormais se shooter du lever au coucher du soleil….Même les chômeurs qui ne pouvaient s’offrir cette drogue pour oublier leur mal vie peuvent se l’offrir gratuitement en la cultivant sur les balcons et les terrasses. C’est halal !  Le « Commandeur des Croyants » l’a dit et l’a décidé. Encore une autre dérive de notre voisin de l’Ouest… Le monde entier sait que ce pays est le premier producteur de cannabis dans le monde …mais on ferme les yeux…Tout le monde sait qu’il a colonisé un pays frère et qu’il y commet les pires exactions… Mais on ferme les yeux….Surtout depuis qu’il est devenu très ami avec la sanguinaire entité sioniste qui a largement contribué à la destruction de plusieurs pays arabes. En face de lui, les Sahraouis ont décidé de lui mener une bataille sans merci… Ils ne consomment pas du cannabis, eux. Ils boivent du thé. Et ça les tient éveillés.

 

Entre Nous

 

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Jeudi 25 février 2021

Dans l’Algérie nouvelle, il faut retrousser ses manches

 

 

L’Algérie compte désormais 58 wilayates. C’est une très bonne nouvelle qui va dans le sens de la politique initiée par Le Président Tebboune en matière de lutte contre l’existence des zones d’ombre. Ces dernières n’existent que parce que certaines wilayates sont si vastes qu’il est quasiment impossible de les gérer.  Il y a des pays beaucoup plus petits que le nôtre et dont le nombre de départements dépasse les 90. Plus une région est petite et mieux on peut la gérer et offrir à ses habitants le confort auquel ils aspirent. Si les habitants de ces nouvelles wilayates trouvent tout ce dont ils ont besoin à portée de main, ils n’éprouveront pas le besoin de se déplacer jusqu’au Nord du pays  et tenter de s’y établir coute que coute. Même en recourant à des habitations précaires.  Comme l’a souligné  Azzedine Belkacem Nacer, Professeur des universités, expert en prospective, qui était, hier matin, l’invité de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, dans ces nouvelles localités, l’investissement sera peu couteux parce que les bénéficiaires se limiteront à ceux qui y résident. Ce sera aussi un grand pas vers la décentralisation qui permettra de désengorger les grandes villes du Nord ou même du Sud…

Cette semaine, nous avons entendu également une bonne nouvelle selon laquelle dans quelques mois, notre pays n’importera plus d’essence. Il n’est pas trop tôt. Cela va dans le bon sens de la sécurité énergétique et dans le bon sens tout court. Importer de l’essence alors que nous sommes un pays pétrolier… Inutile de s’attarder sur les raisons qui ont permis à cette anomalie de perdurer. Le plus important est qu’avec l’Algérie Nouvelle à laquelle nous aspirons, nous utiliserons le carburant qui sortira de nos raffineries.  Et le bon sens voudrait aussi que l’Algérie puisse exporter ce  carburant  vers les pays voisins. Tout y est : un gigantesque port dans la wilaya de Tipaza, une route transaharienne qui  nous rapproche de tous nos frères d’Afrique et des jeunes avides de travail. Il ne reste plus qu’à retrousser ses manches. Comme l’ont fait bien avant nous les pays qui dominent aujourd’hui la planète.

 

Entre Nous

 

 

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Mardi 16 février 2021

Le Vaccin anti Covid-19 et la sécurité sanitaire

En partenariat avec le laboratoire russe qui a mis au point Sputnik V, Saidal va produire ce vaccin dans les tout prochains mois avec une matière première fournie par les Russes. Par la suite, toujours grâce à l’assistance russe, Saidal fabriquera la matière première nécessaire pour produire un vaccin 100% algérien. Ces informations sont données par le ministre de l’Industrie pharmaceutique, M.Lotfi Benbahmed dans un entretien avec l’APS.

Au moment où des pays de l’Union Européenne se plaignent de la lenteur avec laquelle les laboratoires pharmaceutiques leur livrent leurs commandes de vaccin, l’Algérie est préoccupée par autre chose de beaucoup plus digne : comment fabriquer ce vaccin et se prémunir contre les chantages et les jeux des laboratoires qui voient à travers l’humanité non pas des  vies à sauver mais des profits à engranger.

Il n’y a pas pire aveugle que celui qui ne veut pas voir, dit un dicton de chez nous. Ce dicton est valable ici quand on avance que notre pays a bien géré la pandémie de Coronavirus. Nous sommes loin des dizaines de milliers de morts  qui ont été comptabilisés dans de nombreux pays, y compris notamment chez ceux dont les systèmes de santé comptent parmi les plus performants de la planète. On se souvient qu’au mois d’avril 2020, au plus fort de la pandémie, des cargaisons de masques sanitaires ont été détournées de leur destination initiale sur le tarmac même des aéroports. Cela nous donne un aperçu de ce qu’il se serait passé à l’échelle de la planète si le Covid-19 avait été plus dangereux que ce qu’il est. Imaginez qu’il soit, par exemple, aussi foudroyant qu’Ebola. Pendant que des Etats tendaient des embuscades aux bavettes des autres Etats pour se les approprier, les Algériens se sont mis à fabriquer du gel et des bavettes. Aujourd’hui, ces deux produits sont disponibles en abondance dans le pays. Pour 100 DA vous pouvez avoir jusqu’à six bavettes alors qu’au début de la crise, il fallait débourser 200 DA pour en avoir une.

Pour revenir à notre sujet, M.Benbahmed a déclaré que cette première expérience de partenariat avec les Russes devrait permettre à notre pays de maitriser la biotechnologie et de parvenir à réaliser sa sécurité sanitaire. L’Algérie Nouvelle dont nous rêvons ne se concrétisera en effet que lorsque notre santé ne dépendra pas du bon vouloir des laboratoires étrangers. Avec la fabrication de Sputnik V par Saidal, nous sommes convaincus que le chemin qui y mène est en train de se tracer.

 

Entre Nous

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Mardi 9 février 2021

Des jours dorés pour nos frères du Sud

 

Ces derniers jours, il se passe des choses qui étaient tout simplement inimaginables il y a quelques mois.  Et ces « choses » nous confortent dans notre conviction que les mentalités sont vraiment en train de changer dans notre pays et que nous nous acheminons vers des lendemains meilleurs. De quoi s’agit-il ? Le ministre des Mines, Mohamed Arkab se trouve actuellement dans le Sud du pays, à Tamanrasset d’abord puis à Illizi. Pourquoi faire ?   Pour attribuer  des  autorisations d’exploitation des mines aurifères de ces régions à des micro-entreprises. Ces micro-entreprises appartiennent à de jeunes Algériens qui ont décidé de prendre leur destin en main. Le ministre des Mines a souligné l’importance de l’opération, qui « intervient en application des orientations du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune », et qui traduit « la concrétisation des engagements fait aux jeunes du Sud en réponse à leurs doléances de contribuer à l’exploitation des richesses du pays, dans le cadre de l’édification de l’Algérie Nouvelle ».

Dans l’Algérie Nouvelle dont nous rêvons tous, chacun d’entre nous développera la richesse nécessaire à sa survie et à celles des siens sur les lieux mêmes de sa résidence.  Chaque parcelle de notre vaste et riche pays sera un havre de vie et de paix où il fera bon vivre. A ce rythme là et si les forces du mal qui guettent notre pays n’atteignent pas leur funeste dessein, l’Algérie deviendra cette terre juste et généreuse dont ont rêvé nos Martyrs. Un rêve qui commence à se concrétiser pour de nombreux jeunes de Tamanrasset et d’Illizi qui passent subitement du statut de chômeurs à celui de détenteurs d’une mine d’or ! Des jours dorés les attendent… Nous attendent… Dites Amen !

 

Entre Nous

 

 

ENTRE NOUS

Quotidien national d’information

Edité par EURL Rocher du Faucon

Directeur de Publication: Nasser MOUZAOUI

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