L’université Chahid Mustapha Benboulaïd de Batna 2 accueille, depuis mardi, la première édition d’une conférence internationale consacrée aux sciences de la Terre et à leur contribution au développement territorial. Organisée par l’Institut des sciences de la Terre et de l’Univers, cette rencontre scientifique, prévue sur trois jours, réunit un large éventail de chercheurs et d’experts issus d’universités nationales et étrangères.
Par Rihab Taleb
Placée sous le thème « Les sciences de la Terre au service du développement territorial », cette manifestation vise à mettre en avant les avancées récentes dans les différents domaines des sciences de la Terre, tout en soulignant leur rôle essentiel dans la planification territoriale, la gestion durable des ressources naturelles et la réduction des risques environnementaux.
Selon le président de la conférence, le Dr Habibi Yahiaoui — également directeur de l’institut organisateur —, l’événement a pour ambition de favoriser les échanges scientifiques autour des applications intelligentes dédiées à la valorisation des ressources nationales et à la préservation de l’environnement.
Parmi les principaux objectifs de cette rencontre figurent le renforcement des complémentarités entre les disciplines des sciences de la Terre et celles de la planification territoriale, la promotion de la géomatique comme outil stratégique de gestion des risques majeurs, ainsi que la mise en valeur de la recherche scientifique comme levier du développement durable et de la résilience des territoires.
La conférence s’articule autour de plusieurs axes thématiques, parmi lesquels la géomatique appliquée aux sciences de la Terre et l’intelligence géospatiale, la gestion des risques majeurs et la résilience territoriale, ainsi que l’étude des changements climatiques et de l’hydrologie. Ces thématiques sont abordées à travers des communications scientifiques, mais aussi des ateliers pratiques animés par des spécialistes internationaux.
Parmi les intervenants de renom figurent le Dr Firas El Azm, venu de Grande-Bretagne, qui dirige un atelier sur l’utilisation de l’intelligence artificielle dans le suivi des ressources en eau ; la Pr Saloua Saidi, de l’université El Manar (Tunisie), qui présente les applications de l’intelligence artificielle et de l’imagerie IA en géomatique ; ainsi que le Dr Francisco Ortega, de l’université de Madrid (Espagne), qui expose les apports de l’intelligence artificielle à la paléontologie.
La manifestation a attiré un large public composé de chercheurs, d’universitaires et d’étudiants, notamment de nombreux doctorants, témoignant de l’intérêt croissant porté aux sciences de la Terre et à leur impact sur les politiques de développement territorial. À cette occasion, deux conventions-cadres ont été signées : la première entre l’université de Batna 2, représentée par son recteur Hassan Samdi, et l’université Terengganu de Malaisie, représentée par le Dr Mohamed Nor Azra ; la seconde avec l’Association nationale algérienne de géographie, d’aménagement du territoire, de planification et de prospective, représentée par son secrétaire général Haroun Benoumhani.
Cette première édition marque une étape importante dans le renforcement de la coopération scientifique internationale. Elle a rassemblé des participants venus de Malaisie, de Grande-Bretagne, de Tunisie, de Jordanie, de Palestine et de plusieurs institutions algériennes, dans une dynamique de partage des savoirs et d’échanges académiques autour des grands défis du territoire, de l’environnement et du développement durable.
R.T
