Le tout nouveau président du Conseil d’affaires algéro-britannique (ABBC), Martyn Roper a identifié, lors d’une conférence de presse tenue jeudi à Alger, sept secteurs prioritaires pour la coopération algéro-britannique sur lesquels le conseil compte axer ses efforts.
Par Mohamed Zahar
“Nous avons beaucoup de travail à faire ensemble dans différents secteurs, où il existe du potentiel”, a-t-il dit lors de son intervention. Ces secteurs que ” nous pourrons développer en commun (sont ceux) des hydrocarbures, des énergies renouvelables, de l’agriculture, des services financiers, de la santé et de l’industrie pharmaceutique, ainsi que le secteur des mines”, a-t-il précisé.
L’ABBC “veut jouer un rôle clé dans le renforcement de la coopération entre les deux pays, en soutenant les gouvernements et les hommes d’affaires britanniques et algériens, dans le cadre de leurs projets d’installations et de coopération”, a souligné M. Roper lors d’une rencontre organisée à l’occasion de son installation à la tête du Conseil. Il succède à Lady Olga Maitland qui a présidé cet organisme depuis sa création en 2005.
D’après le conférencier, certains indicateurs sont particulièrement favorables au renforcement de la coopération entre les opérateurs économiques algériens et britanniques.
Il s’agit, essentiellement, dira-t-il, de l’installation du nouveau gouvernement britannique, dirigé par M. Keir Starmer dont la politique devrait encourager davantage les investisseurs britanniques à aller de l’avant pour travailler de manière plus significative avec les opérateurs algériens.
Il a également vu en la nomination du nouvel ambassadeur britannique en Algérie, James Downer, ainsi que celle du nouvel ambassadeur d’Algérie auprès du Royaume-Uni, de la Grande-Bretagne et de l’Irlande du Nord, Noureddine Yazid, des signaux positifs en faveur d’une nouvelle dynamique de coopération.
“L’arrivée de ces personnalités constitue une grande opportunité pour faire plus à l’avenir et renforcer les liens économiques et commerciaux entre les deux pays”, a-t-il soutenu.
Plus généralement, M. Roper a estimé que la coopération algéro-britannique a connu une certaine amélioration au cours de l’année 2023. Il a dit relever, de part et d’autre, une volonté de renforcer les échanges commerciaux entre les deux pays. Une volonté à laquelle, le conseil compte contribuer en facilitant le contact entre les opérateurs algériens et britanniques et en favorisant leur rapprochement.
Il y a lieu de noter, enfin, que Martyn Roper a été ambassadeur du Royaume-Uni à Alger entre les années 2010 et 2014.
M.Z
