Le discours du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, prononcé la semaine dernière à Alger lors d’une réunion avec les opérateurs économiques, a instillé un regain d’espoir et apaisé les entrepreneurs, selon les dires d’Abdelouahed Kerrar, vice-président du Conseil du renouveau économique algérien (CREA).
Par Abdellali Kendoussi
Lors d’une intervention sur les ondes de la radio nationale algérienne, M. Kerrar a déclaré que le discours présidentiel, prononcé à l’occasion de la clôture de la Semaine mondiale de l’entrepreneuriat, est porteur d’espoir en ce qui concerne les richesses humaines et naturelles de notre pays. Il a assuré que la sérénité et la confiance sont essentielles au développement économique. M. Kerrar a salué plusieurs décisions du président, dont celle de suspendre les travaux de la commission sur la surfacturation, soulignant que cette décision a été chaleureusement applaudie par l’audience et a réellement renforcé la confiance. Pour le vice-président du CREA, il s’agit également d’un message puissant du président envers le monde économique. Il a également apprécié la décision présidentielle de promulguer la nouvelle loi sur le foncier économique relevant du domaine privé de l’État, affirmant que cette mesure insufflera une nouvelle dynamique à de nombreuses entreprises en attente de cette loi pour concrétiser leurs projets. M. Kerrar estime que le pays est sur la bonne voie en matière de décisions économiques, saluant les efforts des pouvoirs publics, notamment en matière de stabilisation des textes relatifs à l’investissement sur une période de 10 ans, répondant ainsi aux attentes des organisations patronales. Concernant la Semaine mondiale de l’Entrepreneuriat en Algérie, le vice-président du CREA a mis en avant les projets “innovants et ambitieux” présentés par les jeunes participants, soulignant la participation de membres de la diaspora, démontrant ainsi leur attachement au pays et leur volonté de partager leurs compétences avec les étudiants locaux. En outre, M. Kerrar a souligné les capacités de l’industrie pharmaceutique algérienne à répondre aux besoins nationaux et à contribuer aux exportations hors hydrocarbures. Il a informé que l’Algérie, en réussissant à couvrir 70% de ses besoins locaux en médicaments par la production locale, se place parmi les premiers de la région, surpassant certains pays disposant d’une industrie pharmaceutique datant des années 50, qui ne couvrent que 50% de leurs besoins nationaux. Il a assuré que notre pays a le potentiel de devenir un acteur majeur de l’industrie pharmaceutique au niveau régional.
A.K