Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, Kamel Rezig, a présidé hier une réunion d’évaluation consacrée à l’examen des dispositifs réglementaires encadrant le commerce extérieur, en particulier ceux relatifs aux importations. Cette rencontre, organisée au nouveau siège du ministère en présence de plusieurs responsables du secteur, s’inscrivait dans le cadre du programme prévisionnel du second semestre de l’année.
Par Dahmane Abderrahmane
Les discussions ont porté sur les règles encadrant les opérations d’importation, qu’il s’agisse de biens destinés à la revente directe ou de produits nécessaires au fonctionnement et à l’équipement. L’objectif est d’assurer une meilleure cohérence avec les priorités fixées par le calendrier économique national.
Au-delà de la réglementation, la rencontre a permis de dresser un bilan de la participation algérienne aux grandes foires internationales de la période écoulée et d’examiner le programme des prochains salons, qu’ils se déroulent à l’étranger ou à l’intérieur du pays. Ces événements visent à mettre en lumière le potentiel national et à renforcer la compétitivité des produits algériens sur les marchés internationaux.
Par ailleurs, la réunion a abordé la question du mécanisme de compensation des exportations via le Fonds spécial pour la promotion des exportations (FSPE), destiné à soutenir les entreprises algériennes. Les résultats des grands contrats conclus lors de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) ont également été analysés.
Un autre point majeur concernait la mise en place prochaine de deux nouvelles instances nationales dédiées respectivement à l’exportation et à l’importation. Ces structures, qui devraient devenir des leviers centraux de régulation et d’organisation du commerce extérieur, répondent aux orientations du président Abdelmadjid Tebboune, qui insiste sur la nécessité de diversifier l’économie et de promouvoir les exportations hors hydrocarbures.
Le ministre a demandé d’accélérer l’étude des programmes prévisionnels des entreprises et de maintenir un contact direct avec leurs représentants afin de répondre à leurs préoccupations et de garantir un accompagnement constant. Il a aussi souligné l’importance d’appuyer les sociétés nationales qui ont signé des accords lors de l’IATF, afin de consolider la présence algérienne aussi bien sur le marché africain que sur la scène internationale.
D.A