L’Algérie, par la voix du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, Abdelhak Saihi, a réaffirmé, à New York, son engagement à poursuivre “la coopération étroite avec l’ensemble des partenaires internationaux pour soutenir les processus de paix et de stabilité”, indique samedi un communiqué du ministère.
En marge des travaux de la 80e session de l’Assemblée générale (AG) de l’ONU, à laquelle prend part M. Saihi, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, “l’Algérie, par la voix du ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale qui a prononcé une allocution lors de la réunion de la Commission de consolidation de la paix (CCP), affirme que le renforcement de la cohésion sociale et de la gouvernance pour consolider la résilience des communautés et instaurer une paix durable, repose sur trois points essentiels”, précise le communiqué.
Le premier point concerne “la cohésion sociale en tant que nécessité stratégique”. A ce propos, le ministre a souligné que “les divisions au sein des communautés constituent l’une des causes profondes des conflits, car elles exacerbent les injustices et les transforment en violences menaçant la paix sociale”.
En revanche, ajoute-t-il, “le renforcement des liens de confiance et de solidarité au sein des communautés contribue grandement à consolider leur capacité de résilience face aux crises et leur résistance aux tentatives de manipulation ou de polarisation”, note la même source.
Le deuxième point se rapporte aux “enseignements tirés de l’expérience mondiale”. Dans ce cadre, le ministre a précisé que “la mise en œuvre des Objectifs de développement durable (ODD) , plus particulièrement ceux relatifs à l’éradication de la pauvreté, à l’autonomisation des femmes et des jeunes et à la réduction des inégalités au sein des Etats, constitue une condition essentielle pour instaurer une paix durable, notamment face aux défis croissants liés au changement climatique et à l’extrémisme violent”.
Le troisième point repose sur “le rôle central de la Commission et du Fonds pour la consolidation de la paix”. M. Saihi a ainsi souligné “le rôle vital de ces deux organes”, à savoir que la CCP constitue “une plateforme d’échange d’expertises et de bonnes pratiques, tandis que le Fonds apporte “un financement indispensable pour traiter les causes profondes des divisions communautaires et bâtir les fondements d’une paix durable”.
Le ministre a mis l’accent, à cette occasion, sur “l’importance d’intégrer les efforts de la cohésion sociale dans les stratégies globales capables de relever les défis complexes, tels que l’extrémisme violent”.
A l’issue de son intervention, M. Saihi a tenu à réaffirmer “l’engagement total de l’Algérie, en sa qualité de membre actuel du Conseil de sécurité onusien et de la CCP, à poursuivre une coopération étroite avec l’ensemble des partenaires internationaux afin de soutenir les processus de paix et de stabilité, notamment dans les pays inscrits à l’ordre du jour de ces deux instances onusiennes”, conclut le communiqué.
RA
