Les participants à une conférence sous le thème “Les guerres de 1967 et de 1973 et la solidarité algéro-égyptienne”, organisée mercredi à Alger, ont souligné que l’Algérie n’a jamais failli à son devoir de soutenir ses frères arabes et de défendre les causes justes.
Dans son intervention lors de cette conférence organisée par l’Association Machaâl Chahid et le quotidien El-Moudjahid, l’enseignant universitaire Ahmed Adimi a affirmé que “les relations entre l’Algérie et l’Egypte ne datent pas d’aujourd’hui, mais unissent deux grands peuples liés par une solidarité réciproque”.
L’Algérie, fidèle aux principes de la Déclaration du 1 novembre 1954, “n’a jamais failli à son devoir de soutenir ses frères arabes et les causes justes, c’est pourquoi elle a pris l’initiative d’appuyer l’armée arabe lors des guerres de 1967 et de 1973 contre l’armée de l’entité sioniste”, a-t-il dit.
L’enseignant universitaire a rappelé que l’Algérie s’est distinguée, durant ces deux guerres, par son soutien militaire, notamment à travers l’envoi de troupes et de matériel de guerre, et que l’Egypte avait, elle aussi, soutenu la Révolution algérienne.
Il a aussi évoqué les principales décisions prises par l’Algérie à l’époque pour dénoncer l’agression sioniste, notamment la suspension de la vente du pétrole aux pays occidentaux soutenant l’entité criminelle. Pour sa part, le membre du Conseil de la nation, Hamma Chouchane, a souligné que, malgré la violence de l’agression contre l’Egypte, l’Algérie avait pris l’initiative de lui prêter main-forte et de la soutenir, mettant en avant que l’Algérie a joué un rôle héroïque ayant contribué à la victoire.
Il a rappelé que le défunt président Houari Boumediene considérait “le soutien à l’Egypte, pays frère, comme une cause de la nation et une réponse à la volonté du peuple, notamment les jeunes qui avaient exprimé leur disposition à participer à la guerre”.
De son côté, le consul de la République arabe d’Egypte en Algérie, Ahmad Al-Baysouni, a rappelé la position de l’Algérie lors de l’agression tripartie contre l’Egypte en 1956, la qualifiant de “position arabe authentique et honorable, traduisant la profondeur des liens historiques entre les deux peuples frères, et leur foi commune en un destin partagé”.
Bien que l’Algérie menait encore sa lutte de libération contre le colonialisme français, elle n’avait pas hésité à exprimer son soutien indéfectible à l’Egypte, affirmant que cette agression barbare ne détournerait pas les peuples arabes de leur combat pour la liberté et l’indépendance, a-t-il ajouté.
Le consul a également souligné que l’Algérie s’était toujours tenue aux côtés de l’Egypte dans les moments les plus difficiles et au cœur des batailles les plus dures, notamment lors des guerres de 1967 et de 1973, indiquant qu’elle n’avait jamais hésité à lui prêter assistance, car convaincue que ce qui a été pris par le force ne peut être repris que par la force.
RA
