Le représentant syrien à l’ONU dénonce les agressions sionistes et appelle à l’action internationale
L’ambassadeur de Syrie auprès des Nations unies, Qusay Al-Dahhak, a exprimé son inquiétude face aux crimes continus commis par l’entité sioniste en Palestine, au Liban et en Syrie, soulignant leur impact sur la paix et la sécurité, non seulement au Moyen-Orient mais aussi à l’échelle mondiale. Il a exhorté le Conseil de sécurité à prendre des mesures décisives pour mettre fin à ces agressions.
Par Karim-Akli Daoudi
Lors d’une réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation au Moyen-Orient, et rapportée par l’agence de presse Sana, Al-Dahhak a déclaré que, malgré des décennies de violence systématique et de violations des droits humains, la cause palestinienne continue de bénéficier d’un soutien croissant de la part des nations respectueuses du droit international et des principes de justice.
Selon le diplomate syrien, les agressions répétées de l’entité d’occupation, notamment ses tentatives de réécrire l’histoire et de redessiner les frontières, ne font qu’élargir le cercle de solidarité internationale envers le peuple palestinien.
Al-Dahhak a également critiqué le rôle des États-Unis et de certains de leurs alliés, qu’il accuse de fournir un soutien multiforme à l’entité sioniste et de protéger ses responsables de toute responsabilité judiciaire pour les crimes commis. Sans ce soutien, a-t-il affirmé, ces violations n’auraient pu perdurer.
Il a appelé le Conseil de sécurité à agir de toute urgence pour prévenir de nouvelles pertes humaines, mettre fin au génocide et au nettoyage ethnique en Palestine, stopper les bombardements et les incursions au Liban, ainsi que les attaques récurrentes contre la Syrie.
La Syrie, a-t-il rappelé, alerte depuis longtemps sur les conséquences de ces agressions, qui alimentent le chaos, sapent la stabilité régionale et compromettent la paix internationale.
En conclusion, Al-Dahhak a demandé à l’ONU de faire appliquer ses résolutions pertinentes, notamment les résolutions 242, 338 et 497, afin de garantir la fin de l’occupation des territoires arabes en Palestine, au Liban et en Syrie.
KAD