Les participants aux Journées de l’entrepreneuriat, organisées par le Conseil du renouveau économique algérien (CREA) au Centre international des conférences Abdelatif-Rahal (CIC, Alger) hier, mardi, ont énuméré les conditions et exigences principales permettant aux jeunes Algériens de réussir leurs projets de création d’entreprises.
Par : Abdellali Kendoussi
Ils ont souligné la nécessité de la résilience, affirmant que le marché algérien offre un potentiel d’innovation et de création de richesses. Intervenant lors d’un panel sur “Les piliers de l’entrepreneuriat”, des jeunes entrepreneurs ayant réussi à créer des start-ups ont partagé leur expérience. Ils ont insisté sur la motivation, la croyance en ses capacités et la saisie des opportunités pour devenir des entrepreneurs prospères. Réda Benyamina, directeur général de Digiwaves, a souligné l’importance pour les jeunes, notamment les étudiants, d’avoir une vision claire, une stratégie, et un plan pour atteindre leurs objectifs. Il a partagé son expérience de la création d’une start-up en 2016, qui a développé une plateforme digitale pour le secteur des hydrocarbures, remplaçant un fournisseur étranger sur un marché de 65 millions de dollars. Le président de la commission Compétences-université-formation au sein du CREA, Rostom Bouaroua, a souligné l’importance de la confiance en soi et de s’entourer de personnes motivantes. Il a indiqué que ces Journées ont pour objectif d’aider les étudiants à développer leurs projets et à rencontrer des chefs d’entreprise et des fonds d’investissements. Bouaroua a également mis en avant l’importance de la résilience chez les entrepreneurs, soulignant que la route vers le statut d’entrepreneur est souvent semée d’embûches. Il a encouragé les étudiants à avoir le goût du challenge pour surmonter les difficultés. Les organisateurs ont invité des jeunes femmes ayant réussi à fonder des start-ups à partager leurs expériences. Marwa Benkhaled, fondatrice de Delta Innovation, a développé des solutions innovantes sans moyens financiers initiaux. Sa start-up emploie actuellement une trentaine de personnes et aspire à investir sur les marchés national et international. Mira Bouacha, directrice générale adjointe de TMV Cinéma, a réussi à créer le premier complexe cinématographique d’Alger, offrant aux cinéphiles une expérience immersive avec les dernières technologies audiovisuelles.
A.K
