L’Entreprise algérienne de dragage des infrastructures portuaires et hydrauliques (Aldiph), selon son directeur général, Tewfik Boukerroum, prévoit de finaliser les opérations de dragage de 12 ports au cours du premier trimestre de l’année 2025.
Par Khalil Aoui
À l’occasion des travaux d’une journée d’étude organisée par l’Aldiph sous le thème « Dragage des ports, enjeux et défis », M. Boukerroum tient à souligner dans une déclaration à l’APS que les premières étapes des travaux seront conclues d’ici la fin de l’année 2024, et les opérations restantes seront achevées au début de l’année suivante, soit au premier trimestre 2025. Les travaux au port de Beni Haoua (Chlef) devraient être terminés cette semaine, alors que ceux de Boudis (Jijel) sont presque achevés (95 %) et ceux de Zemouri (Boumerdès) progressent à 70 %, selon M. Boukerroum. Étant mises en œuvre conformément aux instructions du président Abdelmadjid Tebboune, données lors du Conseil des ministres du 8 décembre, ces opérations de dragage des petits et moyens ports, visant à extraire le sable, sont en effet menées par le Groupe public des travaux maritimes (GTM), récemment créé, et concernent plusieurs ports, dont ceux de Boudis, de Bejaïa, d’Annaba, de Mostaganem, de Ghazaouet, de Cap Djinet, de Ténès et de Dellys. En effet, c’est L’Entreprise « Aldiph », filiale du Groupe GTM, qui prend en charge ces opérations au niveau de 12 ports. Selon M. Boukerroum, les mesures prises par le président Tebboune pour créer le groupe GTM et pour lancer les travaux de dragage ont permis de démarrer un programme spécial de renouvellement du matériel d’Aldiph en préparation des « défis à venir ». De son côté, le directeur des travaux publics de la wilaya de Jijel, Slimane Khelafa a précisé qu’un budget de 130 millions de DA a été prévu pour le dragage de 30.000 m³ de sable au port de Boudis pour améliorer la circulation des navires. À l’Ecole supérieure de management des travaux publics (ESMTP), la journée d’étude a présenté les mesures à adopter pour contrer l’ensablement des ports, un phénomène dû aux courants marins et à d’autres facteurs naturels. Aussi, l’importance de l’utilisation des technologies modernes dans le dragage a été soulignée, à cette occasion, afin de maintenir la profondeur des voies navigables et assurer un trafic maritime fluide. Enfin, il convient de signaler que le ministre des Travaux publics et des Infrastructures de base, Lakhdar Rekhroukh, a présidé l’ouverture des travaux de cette journée d’étude, en présence de personnalités tels que la ministre du Tourisme et de l’Artisanat, Houria Meddahi, la ministre de l’Environnement, Nadjiba Djilali, le secrétaire général du ministère des Transports, ainsi que de représentants des secteurs concernés, de cadres du secteur des Travaux Publics, de nombreux responsables d’organismes, de laboratoires, de bureaux d’études et de groupes d’entreprises.
Kh.A
