La 4e édition du Forum de la Jeunesse Africaine, organisée à Oran depuis le 1er novembre 2024, s’est achevée lundi soir après quatre jours de débats et d’échanges.
Par Ikram Haou
Cet événement, qui coïncidait avec le 70e anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale du 1er novembre 1954, a été un succès notamment grâce au soutien apporté par le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, qui a d’ailleurs été honoré par les participants qui ont tenu à le remercier pour l’intérêt qu’il porte pour la jeunesse africaine.
La cérémonie de clôture s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités, dont le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, M. Yassine Merabi, et des ambassadeurs de plusieurs pays africains. Une déclaration finale a été émise, appelant les États membres de l’Union africaine (UA) à renforcer leur implication dans les initiatives de l’UA pour relever les défis auxquels l’Afrique est confrontée.
Les participants ont également demandé aux gouvernements africains de faire de l’éducation et du développement des compétences des jeunes une priorité. Ils ont souligné l’importance de l’éducation numérique et de la création d’une culture numérique de qualité. En outre, ils ont plaidé pour que l’éducation, à tous ses niveaux (primaire, secondaire et supérieur), soit gratuite et obligatoire.
Lors de cette dernière journée, les discussions ont aussi porté sur la nécessité d’une politique éducative fondée sur les compétences, permettant de valoriser aussi bien les parcours académiques que les expériences acquises à travers le bénévolat et les stages professionnels. Les participants ont insisté sur l’importance de formations académiques de qualité pour les enseignants.
En outre, les participants ont réitéré leur engagement en faveur de la mise en œuvre de la Charte africaine de la jeunesse (CAJ) et ont insisté sur l’importance de donner une voix à la jeunesse africaine dans la prise de décisions pour l’avenir du continent, surtout dans un contexte de transformation numérique mondiale rapide.
Ils ont également plaidé pour la révision de la Charte africaine de la jeunesse afin d’intégrer de nouveaux enjeux dans la stratégie d’engagement des jeunes. Le forum a mis en lumière la nécessité d’investir dans les infrastructures numériques pour réduire le fossé numérique en Afrique, en assurant un accès à Internet de qualité pour stimuler l’économie numérique.
Le président du Conseil supérieur de la Jeunesse, M. Mustapha Hidaoui, a honoré plusieurs représentants africains, dont M. Elwad Elmi Mohamed, de la commission de l’Union africaine, le ministre de la Jeunesse et des Sports, M. Abderrahman Hammad, et le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, M. Yassine Merabi. De son côté, M. Hammad a réaffirmé l’engagement de l’Algérie à soutenir la jeunesse africaine pour lui donner les moyens d’acquérir des compétences et de relever les défis du 21e siècle. Il a souligné que cette rencontre a été riche en idées et en visions pour l’avenir de l’Afrique, abordant des thèmes vitaux comme l’éducation, l’emploi, la santé, l’entrepreneuriat et l’innovation.
La 4e édition du Forum s’est tenue sous le slogan « Un enseignement africain adapté au 21e siècle : construire des systèmes éducatifs flexibles pour un apprentissage global, de haute qualité et accessible à tous les Africains tout au long de la vie ». L’événement a réuni près de 500 jeunes de 55 pays africains et de nombreux officiels, dont le conseiller du président de la République chargé de l’éducation et de la culture, M. Mohamed Seghir Saâdaoui, ainsi que d’autres responsables et cadres de l’Union africaine et des ministres algériens et étrangers.
I.H
