La directrice de la formation au doctorat au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Rachida Boualouche, a révélé le début de la préparation aux programmes unifiés dans le cadre de la formation complémentaire des étudiants admis au doctorat au titre de l’année académique 2022 -2023, et ceci après la mise en place d’un comité national de coordination et de suivi des formations de la troisième phase. La directrice de la formation a précisé qu’un comité national a été créé pour superviser la formation complémentaire au doctorat. Le programme et les enseignements seront unifiés dans les établissements d’enseignement supérieur qui ont organisé le concours doctoral et donné les listes des étudiants retenus. Par ailleurs, à partir de l’année académique en cours, la décision concernant la formation complémentaire sera mise en œuvre au profit de ceux qui ont réussi au doctorat, un comité national ayant été nommé pour la coordination et la supervision. Ce comité se compose d’experts et des membres du bureau, y compris les responsables des séminaires régionaux et les responsables des comités pédagogiques pour chaque filière. Boualouche a indiqué que le comité, depuis sa nomination au début de ce mois de février, a commencé à préparer et à mettre en place des programmes qui seront présentés sous forme de conférences, d’ateliers et de cours à distance au niveau de chaque université éligible à la formation doctorale. Rappelons que l’inscription des lauréats à tous les concours qui se sont déroulés du 15 janvier au 15 du mois de février courant. La directrice de la formation au ministère a confirmé que la nouvelle conception du doctorat définit plusieurs normes horizontales de formation qui permettront au doctorant d’acquérir les connaissances nécessaires à la préparation de la thèse, et d’approfondir ses connaissances dans les domaines de l’enseignement, de la recherche scientifique, pédagogie et philosophie, en plus d’améliorer le niveau en langue anglaise, selon les normes approuvées, tout en améliorant le niveau en matière d’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans la recherche scientifique et technologique. Les nouveaux entrants dépendent de deux volets, le premier est lié à la recherche et au réseau de compétences à développer, qui sont définis par 16 compétences, dont le respect de la propriété intellectuelle, l’utilisation de la numérisation et l’édition de contenus scientifiques de qualité.
R.N