Le président de la Commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l’Homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial, M. Mohamed Laid Ballaa a présidé, lundi, une séance de travail avec une délégation de la Commission saoudienne des droits de l’homme, conduite par le vice-président de la Commission, Hisham Bin Abdulrahman Al-Sheikh, indique un communiqué du Conseil de la nation.
“Chargé par le président du Conseil de la nation, M. Salah Goudjil, le président de la Commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l’homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial, M. Mohamed Laid Ballaa a présidé, lundi 2 octobre 2023 avec une délégation du Conseil, une séance de travail avec une délégation de la Commission saoudienne des droits de l’Homme, conduite par le vice-président de la Commission, Hisham Bin Abdulrahman Al-Sheikh qui effectue une visite en Algérie, du 30 septembre au 4 octobre, à l’invitation du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH)”, selon la même source.
La rencontre a été l’occasion de “passer en revue les relations de coopération bilatérale, de la renforcer en matière de droits de l’Homme et de libertés individuelles et d’évoquer les derniers développements sur les plans régional et international”, ajoute la même source.
Les deux parties se sont, par là même, félicitées du “niveau des liens fraternels liant les dirigeants et peuples des deux pays frères”, poursuit le communiqué.
Lors de cette rencontre, M. Ballaa a passé en revue les textes et législations adoptés par le Parlement, relatifs à la consécration et au renforcement des libertés et droits de l’Homme en Algérie, notamment la Constitution du 1er Novembre 2020 à l’initiative du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune.
La Constitution du 1er Novembre 2020 a, poursuit-il, “accordé un intérêt majeur aux droits et aux libertés fondamentales politiques, socioéconomiques et religieuses à travers une batterie de principes et de dispositions consacrant l’Etat de droit, l’alternance au pouvoir, la moralisation de la vie politique et le renforcement des droits et des libertés”.
Cela a permis d’obtenir la qualité de membre au Conseil des droits de l’homme onusien pour la période 2023-2025, “couronnant ainsi son rôle dans l’accompagnement de plusieurs initiatives soutenant les principes et les valeurs des droits de l’homme dans le monde et son interaction positive avec les différents mécanismes onusiens des droits de l’homme, tout en respectant toutes les décisions et les conventions issues de l’ONU”.
Le président de la commission a évoqué “l’utilisation politique de la question des droits de l’homme comme feuille de pression sur certains gouvernements” ainsi que “la politique de deux poids deux mesures de certains pays envers nos questions”.
Pour sa part, le vice-président de l’instance des droits de l’Homme au Royaume de l’Arabie saoudite a salué “la profondeur des relations historiques, fraternelles et amicales liant l’Algérie à son pays et qui sont fondées sur “les valeurs et les principes communs entre les deux pays”.
Il a mis en exergue “l’importance d’intensifier la coopération et la coordination à travers l’échange des expertises et les formations et de renforcer les perspective de la coopération fructueuse”, relevant l’action, les missions et les objectifs de l’instance des droits de l’homme du Royaume de l’Arabie saoudite.
Il a énuméré, dans ce sens, les réalisations de l’instance depuis sa création en 2005 “en adéquation avec les réformes mises en place dans le cadre de la vision du Royaume d’ici 2030, suivant trois axes: une société vitale, prospère et un pays ambitieux”.
RA